Maschinenfest'02

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Lieu : Aachen Germany

Participants:

Cette année, à part une petite frayeur quant à notre réception de billets (le mercredi 02/10/02), on a pu obtenir tous ceux qu'on désirait et notre tribe a pu se déplacer en masse: Paris, Montpellier, Dijon, Strasbourg ont fait le déplacement.

Départ: vendredi 11h00, les Infra-Red & Shine-Bone nous ont rejoint la veille sur Strasbourg, c'est donc en formation groupée qu'on prend la route. Les autoroutes allemandes sont bien dégagées à cette heure et l'on rejoint Aachen sans difficulté pour les 15h30...

Perception des chambres à l'IBIS, douche, café, harnachement et l'on rejoint l'Autonomes Zentrum pour les 19h00. Déjà pas mal de monde et de têtes connues font le pied de grue en attendant l'ouverture des portes. Des reporters d'ARTE, caméra à l'épaule, passent de groupes en groupes interviewer les plus loquaces: Cadav'eric semble rompu à ce genre d'exercice et y va de son couplet ;), Stéphane Burlot & Sophie l'accompagnent, attendant le reste de l'autre fraction parisienne.

On en profite pour faire le tour, dire bonjour aux incontournables hollandais: Tjeerd, Paddo, Martin…

Ouverture des portes: on s'achemine tranquillement vers la caisse où l'on nous remet le Cd du festival+ les stickers, flyers, porte-clés,  aux effigies des différents groupes et labels.

Pas le temps d'atteindre le bar que l'on salue, embrasse, apostrophe la plupart des gens que l'on croise. C'est sûr nous sommes bien au Maschinenfest, que des sourires, des freaks des quatre coins du monde, vraiment contents de se retrouver une fois l'an. Difficile d'ailleurs de faire une liste exhaustive des différentes nationalités présentes: on aura personnellement rencontré durant ces 3 jours des: hollandais, belges, suisses, italiens, français, espagnols, lettons, biélorusse, néo-zélandais, africains du sud, américains, canadiens, japonais sans compter les allemands…

Autre bonne surprise, ici le passage à l'euro n'a pas créé d'inflation, les bières de 50cl sont à 1,5€ !!! On en boira 6 caisses de douze ;)

Petit tour pour dire bonjour dans la salle des labels puis direction le 1er live:

Sonic Dragolgo : japonais d'1,50m, coiffé d'un Stetson, habitant et se produisant à Berlin, jouant un drôle de mix de disco-kitsch, break-core, et tekno hard-core. Sûrement l'artiste qui s'est le plus fendu la gueule durant son set: le micro ne fonctionne plus, tant pis, il se jette dans le public qui exulte et lui fait faire 2 fois le tour du dance-floor à bout de bras avant de le reposer sur la scène. Aucune prise au sérieux de la part de cet homme, et comme warm-up du festival y'a pas mieux, direct ça détend.

Synth-etik : américains 2 fois programmés les années précédentes mais c'est la 1ère fois qu'ils arrivent jusqu'à Aachen. Rien de vraiment original, mais des rythmes technoïdes lourds et serrés comme on les aime, de quoi se faire les jambes sur la piste. Le problème de la température se rappelle vite à votre souvenir à l'A.Z, tout devient moite et il fait déjà 45° dans la salle ;-)

Sina : comme à leurs dernières apparitions, on les boycotte, et allons tchacher au bar. On attend par ailleurs, le reste de la tribe, certains encore perdus sur les routes belges.

M² : encore une fois, vraiment exceptionnel en live. Beaucoup plus péchu que leur album et que leur perf au Forms Of Hands. Surtout cette précision dans la construction des morceaux qui nous font dire que certains peuvent s'accrocher pour pouvoir espérer les égaler. Un vrai régal de sons au millimètre.

Le reste de la tribe arrive en une seule fournée, embrassades, tournée de bières, enfin nous sommes au complet!

Klangstabil feat S.Alt : beaucoup de monde et il aurait été intéressant de pouvoir s'approcher de la scène pour bénéficier pleinement de leur performance sonore et visuelle. De loin, c'est surtout un ambiant lancinant qu'il en ressort, mais rien qui nous ai vraiment marqué. Pourtant d'autres apprécieront beaucoup.

Somatic Responses : et bien, les deux frangins décevront pas mal de monde, rien de nouveau et un manque de quelque chose: sûrement un manque d'hargne, de tripes… un peu plat quoi…

Hypnoskull : pour ceux qui nous connaissent, vous savez que nous ne sommes pas très objectifs vu que nous sommes de grands fans de la 1ère heure. Mais bon, indéniablement les rythmiques serrées, Patrick S. y connaît : des kicks qui fouettent le dance-floor, un son sans concession, et un ajout de voix comme sur son dernier album "Operation tough guy". On aura même droit à une apparition de Miss Mieke durant le set au micro mais aussi de Panacea aux machines! Ça se démembre sévère sur la piste, ça hurle, fait des bonds et en redemande.

Winterkälte : pareil! On doit en être à notre 10ème ou 11ème concert, autant dire qu'on est plutôt accro! Ils ne nous lassent pas, comme à leur habitude, ils dégagent une véritable énergie, travaillent de nouveaux sons même si l'ensemble ne trompe pas c'est bien du Winter! Ils finissent la soirée et ont donc carte blanche quant à la durée de leur set, ils en feront largement profité le public qui sue à grosses gouttes mais ne quitterait pour rien au monde le bunker.

Fin des concerts, repli au bar, tout le monde est là: Jérôme, sa femme & Nico (Mimétic tribe ;-), l'équipe des incontournables parisiens: Marjo&Pat, J-C, Chrystel, Nash, Fred, Stéphane, Cadav'eric, Stéphane B. & Sophie, et bien sûr, tous les habitués des festivals allemands. On quitte l'endroit pour les 06h00 et rentrons coude au corps en tee-shirt manches courtes jusqu'à l'hôtel où une bonne équipe de freaks squattent les salons comme after ;-)

Bilan de cette 1ère soirée: nouveaux tee-shirt d'Hypnoskull, Tarmvred, Ant-zen. Retrouvailles avec Ingrid (G) palme de la fille la plus péchue, Justy & Michaël (G) avec leur caisse de bières bavaroises ;-), Titus (H), Sue (USA), Nicolas C. (G), l'équipe madrilène…

Samedi 10h30: tout les festivaliers ont tenus à prendre le petit déj, ça donne un joli tableau de chasse de têtes limite fatiguées ;-) On ne s'éternise pas, les tartines englouties, on repart illico nous coucher. Au réveil on se retrouve avec l'équipe parisienne dans une brasserie typique pour se restaurer et attaquer les bières. Le reste de la tribe est partie faire du tourisme à Maastricht…

Autonomes Zentrum 19h00 :

Config. Sys : on arrive durant leur live et ça semble pas mal du tout, de bonnes grosses percussions, on est cependant encore un peu groggy de la veille, on en profite pour papillonner.

Tarmvred : un des lives qu'on attendait le plus, jamais vu auparavant et surtout un album que l'on considère comme étant un des meilleurs de 2001. Sur scène, Jonas J. est accompagné d'un autre gars qui drive une drôle de machine: la particularité, ça se dirige à distance et réagit quand on approche les mains, les sons se mettent alors à se déformer se tordre au gré des mouvements, vraiment intriguant. Pour le reste, ç'était bien du Tarmvred mais on aurait aimé que cela soit plus innovant et plus percutant, il lui manquait une orientation de concert, ça demeure toutefois, tout à fait excellent.

Deutsch Nepal : ne pouvons pas en dire grand chose, avons écouter ça du bar ; Beaucoup on trouvé ça bien, de loin ça ne nous a pas accroché…

Roger Rotor : hé bien, ce sera sûrement l'un de ceux qui aura le plus surpris et remportera l'adhésion de presque l'ensemble du public. Une nette orientation tekno, mais une grande maîtrise des beats, qui fait que ça ne tombe jamais dans le commun. Bref, on vote pour!

Placid : la nouvelle formation de Proyecto Mirage, intégrant de la guitare et un trasheur. La veille déjà, Alicia et Paco nous avaient confié leur doute quant à ce que ce soit le bon lieu pour Placid… ce qui est sûr, c'est que ça arrache sévère, imaginez du death-métal ou brutal-métal, mélangeant des sons indus, tout ça couvert par la voix d'un gars vraiment pas tranquille au chant... Beaucoup n'apprécieront pas, on trouvera ça plutôt rafraîchissant et surtout très musclé ;-).

Panacea vs Needle Sharing : la drum'n bass, y'a pas, les allemands sont grands fans, c'est efficace, ça se danse encore bien, c'est fait pour le dance-floor. Par contre, leurs lives se répètent et semblent toujours pareils, ça change pas d'un poil d'un concert à l'autre. Difficile dans ces conditions d'imaginer que Panacea joue dans M², projet qui semble beaucoup plus évolutif.

Petite précision : la température cette fois avoisine les 65°, les murs dégoulines, l’eau goutte sans discontinuer du plafond, les gens courts entre les concerts achetés de nouveaux tee-shirt, véridique !!!

Klinik : à l'écoute de leur dernier album, on s'attendait au pire et pourtant ils ont réussit à emballer la salle et la plupart d'entre nous! Rien de bien original, il est vrai, mais de belles boucles appuyées par de bons rythmes bien efficaces qui feront danser tout le monde, particulièrement @nne & Nash, qui à cette heure, n’ont pas dit leur dernier mot ;-)

Ars Moriendi : la reformation de l'équipe de Bielefeld au grand complet: 5 sur scène, Asche, sa femme, Tim & Phillip de Synapscape + un chanteur. Et là, on a eu la révélation du festival !!! Difficile de faire un classement, mais sûrement une des toutes meilleures perfs. Tout y était, les sons aiguisés de Synapscape, les hurlements et la guitare saturée passés au filtre d’Asche, les chaînes jetées sur la peau d’une grosse caisse dégageant des rythmes massifs et la voix du chanteur qui vous prend aux tripes. Ce sont tous de vrais musiciens, le tour de force étant qu’ils s’échangent les instruments au cours du concert, chacun prenant le rôle de l’autre… Et ce mur de son !!! On aurait aimé qu’ils puissent jouer des heures, comme Winterkälte la veille, ils clôturaient la soirée et n’ont pas été faignants : plusieurs rappels, ils reviennent à chaque fois pour finalement s’éclipser et revenir en rang plus serré (Asche & Tim) accompagnés cette fois d’Olivier Moreau au clavier pour 2 nouveaux morceaux : de la folie pure sur le dance-floor, chacun entrant dans un kata robotique, porté par la vague industrielle de Bielefeld…

Retour sur le bar, tout le monde est encore bien énervé, ça discute dans tous les sens, ça bouge, s’échange des mails, prend des photos, court acheté des Cd.

Dans cette effervescence, tout à coup, certain vous ramènent une tête déconfite ( ???) « t’as vu de l’autre côté du bar ??? Heu, non ?? » On vous explique, une histoire de mec aux piercings extrêmes, vous avez du mal à comprendre et vérifier par vous-même, mal vous a pris. Beaucoup, comme nous en resterons choqués, même nos amis hollandais, qui pour certains, ont pas moins d’une trentaine de piercing dans la figure en resteront sans voix et c’est pourquoi on vous relate l’anecdote : imaginons un gars assis seul au bar, la tête à moitié cachée par une capuche, vous voyez son visage et comprenez qu’il s’est fait implanter des sortes d’écarteurs non pas dans les oreilles comme il devient banal d’en rencontrer, mais dans les joues !!! 2 disques pleins noirs d’environ  5-7cm de diamètre, lui refermant la bouche pour n’en laisser qu’une ouverture pour boire à la paille et sûrement pas la  possibilité de parler, un véritable monstre…. Un regard triste et perdu pour couronner l’expérience, des frissons à la « Audition » vous parcourt l’échine et le lendemain matin l’image est encore bien imprégnée dans votre cerveau, bien réelle…

Ce dimanche on dormira la plupart de la journée, pour économiser nos dernières forces, les portes en ce dernier jour de festival ouvrent à 15h00. On arrive pour les 17h00, nous voilà donc à peine réveillé, directement immergé dans le bunker fourmillant.

On loupe Die Neue Sachlichkeit, un des nouveaux projets dont on ne connaîtra donc pas grand chose à part les 3 morceaux des compils du MF01 & MF02.

This Morn Omina : un des groupes que l’on ne connaît pas du tout, produit par Spectre. A l’image de son label, orienté « Tribal – Ritual », de très bonnes rythmiques, bien sourdes, un côté hypnotique et lancinant et une bonne orientation dance-floor.  Une bonne remise en jambe, menée pour une grande partie, toutefois, depuis le bar. Les Chris&Chris achèteront le CD, on pourra donc bientôt se faire une opinion plus fine.

Xabec : Manu a fini d’installer ses différents équipements : un imbroglio de racks, de connexions diverses et d’objets beaucoup plus roots…  Le public se rapproche de la scène pour assister à la performance. Embarquement immédiat pour un voyage sonore, à travers un environnement où tout sera d’une pureté et d’une rareté exceptionnelle. Manu a tenu à ce que ce soit Nico, l’ingénieur du son de Mimetic, qui fasse le mastering de son live ; ils avaient déjà eu l’occasion de travailler ensemble lors du festival Artooz 2002. Réglages diverses de ses machines, puis Xabec contrôle le son entre deux doigts qu’il fait glisser le long d’une banale antenne de radio ! Devant lui, une large pierre brute repose sur une plaque équipée de micro, il attrape deux longs silex et effleure la surface avec, produisant des craquellements bien distincts, bluffant de réalité. Il nous expliquera se servir, entre autre, d’une vieille pompe à beurre allemande, d’un modèle que l’on trouve en brocante ( ???). Bref, un live de Xabec tient vraiment plus de la performance que d’un simple concert, le public ne s’y trompe et un véritable respect s’en dégage.

Mimetic : seul français du line-up, on part donc soutenir Jérôme sur le dance-floor, renseignant au passage les quelques personnes ne connaissant pas ce projet. Un set beaucoup plus péchu qu’au F.O.H 02 et qu’au festival Natural Noising Activists, peu de tracks de son dernier album mais plutôt des morceaux plus anciens agrémentés de nouveaux sons. L’orientation tekno, bien maîtrisée, relance les motivés du dance-floor.

Mental destruction : 3-4 suédois, un chanteur, trasher, frère de Thor le Viking, ça promet ! Et ça ne déçoit pas ! Côté musique, c’est bien musclé, type mur de son, guitare saturée, hachée par la voix du trasher, on est loin des plaines tranquilles d’Azur Skies. Justement, le trasher s’emporte un peu trop et va nous faire soudainement un malaise ! 120 kgs s’abattent sur Nicolas C. qui occupait la 1ère ligne du public. Arghl !!! Bref, un conseil, quand vous allez voir Mental Destruction en live, c’est pas Xabec, s’agit pas de s’approcher, c’est déjà assez dur pour les oreilles comme ça!

Venetian Snares vs. Fanny vs. Hecate : on avait appris durant le festival qu’Hecate ne pourrait pas jouer et que seuls les 2 autres lascars animeraient le rayon « noise-break-core ». V.S. commence, ça ne rigole pas, bien dur, totalement déstructuré, difficile de se raccrocher à quelque chose, ça t’échappe illico ! Les fans du genre, en auront pour leur frais, bière sur la tête comprise ;-) Les malheureuses victimes : Stéphane B., Kyronn et leurs équipements photographiques respectifs. Patrice (Lille), Kyronn & @nne tiennent les 1ers rangs de la salle, l’équipe hollandaise, tous des inconditionnels de V.S. (Tjeerd, Paddo, Martin, Zoe,, Martine..) verrouille l’arrière du dance-floor, le reste de la tribe suit ça depuis le bar, aspirant à un peu de calme. Le set de Fanny, quant à lui, sera beaucoup mieux construit selon nous, un vrai côté dark-indus, peaufine un break-beat beaucoup moins apocalyptique que celui de Venetian.

Imminent : nous sommes nombreux à attendre ce live, Olivier M. demeure un de ces artistes, très actif dans ce milieu mais qui était moins prolifique ces dernières années sous ce projet. On l’avait, tout de même vu en concert dernièrement à Leipzig. Et bien, beaucoup plus fort ! Indéniablement, parmi les sets que l’on a préféré. Cette fois, c’est l’équipe de Synapscape qui le rejoint après quelques morceaux, suivi de John Sellekaers : excellent. Le bunker a retrouvé toute son énergie, tout le monde bien décidé à y déposer ses tripes. Ils reprendront même le morceaux joué la veille par Ars Moriendi qui nous avait tant plus : bonheur facial :-)

Vromb : un de ces véritables bâtisseurs, travaillant dans la dentelle. Il nous fait une nouvelle fois une démonstration de « tétris »  sonore, ça s’emboîte à merveille, c’est fin et précis. Les multiples couches de sons demeurent toutefois bien distinctes, rien n’est embrouillé. Ça balance bien, tout le monde cette fois a rejoint la salle, il reste encore pas mal de monde pour cette clôture de festival, ça culmine de bonheur.

Fin des concerts! Personne n’a envie de rentrer, ça va être dur de se défaire de cette ambiance. On discutera avec les derniers survivants, l’équipe parisienne au grand complet entre autre, un letton dormant debout au bar, à qui, il reste maintenant 2 jours de stop pour rentrer sur Riga ! Une mousse puis on mettra environ une heure à faire la tournée d’au revoir ;-). Dernière photo de l’entrée de l’Autonomes Zentrum à 01h50 puis on rentre à l’IBIS.

Epilogue : il fait beau ce lundi, on prend le petit déj’, puis on se dit à la prochaine avec les jeunes hollandais sur le parking de l’hôtel. Arrivée Strasbourg 16h00… Une semaine d’angine et de grippe carabinées attend encore @rno…

Bilan :

« Maschinenfest ist Maschinenfest !! » comme nous disait une fois le batteur de Winterkälte, et c’est vrai ! Il n’y a qu’ici qu’il se dégage cette ambiance si positive, que les gens sont aussi heureux de se revoir, que l’on va évolué durant 3 jours dans le milieu de la musique que l’on écoute le reste de l’année, sans snobisme, sans V.I.P, tout le monde est enclin à discuter. Pas de bénéfices, de gros cachets, ou autre esprit commercial : les groupes ne sont défrayés que s’il y a de la marge à la fin du festival et pourtant, ils viennent du monde entier... 1000 personnes, et au moins 20 nationalités différentes !!! Un line-up, pour les fans du genre que nous sommes, qui satisfait toujours notre envie de danser mais aussi nous fait découvrir de nouveaux horizons.

Trophées : tee-shirts Hypnoskull, Ant-Zen, derniers CD de 5F55, les 2 derniers d’Iszoloscope (excellents), Placid, la compil du MF02…

En espérant revoir bientôt tous ce petit monde et en lui passant le bonjour :

Ingrid, l’équipe de  Washington DC (Sue, Emélie & Dutten), Walter, Bauke, Klaus (Telepherique – merci pour le café ;-), René R. (Deluidspreker), l’équipe Hands, Spectre, le  collectif Ad Noiseam, Pablo & Javier ( merci pour les 2 N° de Belio magazine, graphisme excellent !), Justy & Michaël, Alex & Michel, Sergueï...

 

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